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Domaines prioritaires

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Au fil du temps, les lieutenants-gouverneurs ont chacun établi des priorités ou domaines à privilégier dans le cadre de leurs fonctions, ce qui leur a permis de concentrer leurs efforts dans des secteurs où ils avaient de l’expérience ou avec lesquels ils entretenaient des liens particuliers. Or, dans son discours d’investiture, Mme Dowdeswell a signalé son intention de consacrer le début de son mandat à des rencontres avec les Ontariens pour s’informer de ce qui leur tient réellement à cœur, plutôt que de cibler tout de suite un thème général ou un domaine d’intérêt particulier.

Se déclarant de façon informelle « conteuse principale » de la province, Mme Dowdeswell a entrepris d’échanger avec les Ontariens par l’intermédiaire de tables rondes multidisciplinaires et de diverses activités communautaires, en encourageant les participants à s’écouter et à amorcer un dialogue les uns avec les autres. Ce faisant, elle a remarqué la faculté qu’ont les récits de donner un sens aux expériences de vie par l’entremise desquelles l’identité des personnes, des familles et des collectivités est forgée.

En relatant les histoires de chacun dans le cadre de centaines d’entretiens aux quatre coins de la province, elle a relevé plusieurs thèmes que beaucoup de gens partageaient sans le savoir, soit l’attachement au territoire, la générosité, le développement communautaire, la diversité et l’ingéniosité. Mme Dowdeswell a ainsi été à même de constater la réaction positive de la population à l’égard de thèmes comme la durabilité (plus particulièrement ses trois composantes interreliées que sont la prospérité économique, la gérance environnementale et la cohésion sociale) et la place de l’Ontario dans le monde.

La durabilité

La prospérité économique pour tous

Les Ontariens ont la chance de vivre dans un pays relativement prospère où une vaste majorité de la population a connu une hausse de qualité de vie au cours des 150 dernières années. Tous n’ont cependant pas pu profiter de cet essor; c’est notamment le cas des femmes, des peuples autochtones, des personnes racialisées et de ceux qui évoluent dans les secteurs économiques traditionnels. Sachant cela, Mme Dowdeswell a régulièrement organisé des tables rondes axées sur des questions socioéconomiques dans le cadre des activités auxquelles elle participait d’un bout à l’autre de la province. Se remémorant ces rencontres, elle a relevé deux préoccupations récurrentes : d’où viendra la prospérité future, et progressons-nous au même rythme que le reste du monde?

Les partisans de la prospérité pour tous comprennent que les ressources ne sont pas toujours équitablement réparties sur notre planète complexe et en perpétuel changement; ils savent aussi que l’incertitude économique a un coût social, et que le progrès peut emprunter plusieurs voies suivant le vécu, la collectivité ou la région de chacun. Les Ontariens doivent découvrir de nouvelles sources de prospérité et faire en sorte que le plus de gens possible aient la possibilité de jouer un rôle significatif dans les sphères économiques et sociales.

La gérance environnementale

Les Ontariens affichent souvent leurs préoccupations à l’égard des beautés naturelles de la province, exprimant leur désir de faire ce qu’ils peuvent au sein de leur collectivité et ailleurs pour les sauvegarder. Comprenant les nombreux aspects de la gérance environnementale, y compris l’innovation, la protection et la préservation de la qualité de l’air et de l’eau, Mme Dowdeswell insiste sur l’importance des approches interdisciplinaires systémiques pour réagir aux pressions exercées sur les écosystèmes. Elle a mis les Ontariens au défi de considérer les répercussions économiques d’un environnement en difficulté, encourageant les personnes et les institutions à écouter les Autochtones et les membres d’autres communautés sous-représentées quand vient le temps de prendre des décisions en la matière.

La cohésion sociale

On dit que les plus belles collectivités sont supérieures à la somme de leurs parties. C’est ce qu’on entend par « cohésion sociale ». Comment peut-on conserver son identité et se sentir chez soi dans sa collectivité? Est-il possible de se coordonner et de travailler ensemble pour réaliser des rêves communs? Dans quelle mesure peut-on accepter la diversité comme un plus, et faire en sorte que tous aient la possibilité de jouer un rôle significatif dans la société? Mme Dowdeswell encourage les Ontariens à réfléchir à ces questions dans le cadre des nombreuses activités auxquelles elle participe.

L’Ontario dans le monde

Mme Dowdeswell a enjoint les Ontariens à oser réfléchir de manière approfondie à leur rôle non seulement de résidents d’une province canadienne, mais aussi de citoyens de la planète. Rappelant à tous que nous vivons des vies plus complexes et interconnectées que jamais, elle a insisté sur le fait que les gens de l’Ontario ont beaucoup à apporter au reste du monde, et ont aussi beaucoup à en tirer. C’est dans cet ordre d’idées qu’elle participe régulièrement à des cérémonies visant à rendre hommage à des personnes qui favorisent le dialogue et l’action à l’échelle internationale.