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Les Jeux panaméricains et parapanaméricains

The Lieutenant Governor greets participants of Team Canada

Accueillir le monde
Au printemps 2015, après une cérémonie spéciale d’allumage aux pyramides de Teotihuacan, au Mexique, la célèbre flamme panaméricaine est arrivée à Toronto. Pendant les 40 jours qui ont suivi, plus de 3 000 fiers porteurs de flambeau ont porté la flamme dans 130 collectivités canadiennes, pour ensuite revenir à la Ville reine. Lors d’une spectaculaire cérémonie d’ouverture, le Canada a accueilli quelque 10 000 athlètes, entraîneurs et délégués des Caraïbes et des Amériques aux Jeux panaméricains et parapanaméricains de Toronto de 2015. Cet été-là, plus d’un million d’Ontariens et de visiteurs de tout le pays et du monde entier se sont réunis pour célébrer le sport et la culture.

Bien logés même loin de la maison
Le nouveau village des athlètes situé près de la rivière Don, à Toronto, a servi de lieu de résidence tout confort aux athlètes et responsables venus de 42 pays. L’architecture durable du complexe a été conçue pour s’intégrer à la nouvelle collectivité verte envisagée une fois les jeux terminés. Les athlètes ont participé à plus de 800 compétitions sur les sites de Toronto et d’autres municipalités de la région du Golden Horseshoe. Les spectateurs de toute la province sont venus encourager les concurrents qui ont fracassé au-delà de 80 records panaméricains, tandis que l’équipe canadienne a obtenu ses meilleurs résultats jamais enregistrés à des Jeux panaméricains et parapanaméricains.

Saad Rafi and Her Honour stand in the Lieutenant Governor's Suite with Pachi

Saad Rafi, the Lieutenant and Pachi

Le festival Panamania
Toronto 2015 a également donné lieu au festival Panamania qui a braqué les projecteurs sur la variété des arts et des cultures de l’Ontario, du Canada et des Amériques par le truchement de la musique, du théâtre et de la danse. Il y a eu une zone « célébration Ontario » au centre Harbourfront, la Franco-Fête au Yonge-Dundas Square, et le pavillon PrideHouseTO qui a accueilli les visiteurs LGBTQ dans le quartier Church and Wellesley de Toronto. Un pavillon à Fort York a présenté les arts, la culture et les sports autochtones, et s’est révélé l’un des plus grands festivals autochtones organisés au Canada. Le sentier Pan Am, une initiative qui a mobilisé la ville entière, a été mis sur pied dans le but d’y présenter des installations artistiques thématiques le long des sentiers récréatifs des divers quartiers de Toronto qui, ainsi reliés, ont formé un long circuit multimodal faisant 80 km.

Her Honour stands in a hotel lobby surrounded by Pan Am Protocol staff posing for a photograph

The Lieutenant Governor with Pan Am Protocol

Vous nous avez changés
Un soir de la mi-août, une foule reconnaissante et diversifiée a rempli le Nathan Phillips Square de Toronto alors que les Jeux panaméricains et parapanaméricains et le festival Panamania prenaient fin. « Aux athlètes, je dis, vous nous avez fait vibrer, vous avez rempli nos cœurs de patriotisme, vous avez rempli nos esprits d’émerveillement. Nous vous avons accueillis. Vous nous avez changés », a déclaré Saad Rafi, PDG de Toronto 2015. Les Jeux ont fait découvrir Toronto et l’Ontario à un public international, ayant attiré touristes, emplois et investissements. Les citoyens et les athlètes en herbe pourront profiter des logements nouvellement construits, des réseaux de transport améliorés et des installations éducatives et récréatives de classe mondiale pour des décennies à venir. Les jeux ont laissé un héritage mémorable à la population de l’Ontario.

The Lieutenant Governor stands with a VIP line cutting the red ribbon of Canada House

Opening Canada House

Réflexion
Lorsque les Jeux panaméricains et parapanaméricains sont arrivés ici en 2015, la province de l’Ontario est apparue sous les feux de la rampe, mais bien avant le coup d’envoi, il a fallu compter d’innombrables heures d’anticipation et de préparation.

Des centaines de milliers de personnes se sont consacrées à la construction des infrastructures – physiques, administratives et techniques – pour que le rêve de tenir un événement sportif international dans le sud de l’Ontario puisse devenir réalité. Les sites de compétition ont été soigneusement peaufinés, les plans de transport local ont été finalisés, et les entreprises se sont préparées à servir un afflux de visiteurs. Pour les administrations municipales, provinciales et fédérales ainsi que pour les petits commerces et les artistes locaux, les jeux ont été l’occasion d’exercer la prospérité économique inclusive à grande échelle.

Chaque jour, j’ai discuté avec les responsables de l’organisation et j’ai visité les sites d’importance, comme le village des athlètes, le pavillon autochtone, la Maison du Canada et la PrideHouseTO. En plus d’assister aux cérémonies d’ouverture et de clôture, j’ai eu le privilège de remettre des médailles lors de neuf compétitions et d’assister à 23 événements sportifs en tant que spectatrice distinguée.

J’ai également eu le plaisir d’assister et de participer à de nombreuses activités artistiques et culturelles, lors du festival Panamania associé aux jeux, comme la première mondiale de la production NIÁGARA: A Pan-American Story réalisée par Veronica Tennant. J’ai aussi été ravie de célébrer les premières mondiales de 887 de Robert Lepage et de l’opéra Obeah de Nicole Brooks.

 Les athlètes et artistes ont dû s’entraîner intensivement et se concentrer sur leurs objectifs durant les mois et les années qui ont précédé les jeux, et au cours de l’été, nous avons vu et célébré leur dévouement, leur discipline et leur cœur. Mais ce sont les efforts incroyables des milliers de bénévoles de tous âges et de tous horizons qui ont montré au monde le visage fier et diversifié de l’Ontario, qui est devenu le legs des jeux. Cet engagement tant chez les étudiants que les aînés a été une démonstration de cohésion sociale aussi concrète que je puisse imaginer.

The Lieutenant Governor stands with Toronto Mayor John Tory and group

The Lieutenant Governor and Toronto Mayor John Tory with Pan Am leaders and participants

Il a été tellement évident que le sport peut être un puissant agent de changement, jouant souvent un rôle majeur dans toute démarche visant une société plus durable. C’est une leçon que j’ai apprise des années auparavant lorsque, en tant que secrétaire générale adjointe des Nations Unies et directrice générale du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), j’ai assisté à la première conférence mondiale sur le sport et l’environnement organisée par le Comité international olympique en collaboration avec le PNUE.

Comme tous ceux qui les ont précédés, les jeux de 2015 se sont efforcés d’être les plus verts jamais organisés en mettant l’accent sur la durabilité et la responsabilisation environnementale, donnant ainsi à Toronto et à l’Ontario l’occasion de devenir un modèle de solutions climatiques. Le legs laissé par les Jeux panaméricains et parapanaméricains de Toronto comprend le Centre sportif panaméricain de Toronto, un nouveau complexe aquatique et sportif reconnu comme l’un des meilleurs au monde pour son leadership en matière de conception environnementale et énergétique.

 Les athlètes et les bénévoles des Jeux panaméricains et parapanaméricains nous ont tous inspirés à viser un peu plus haut, à aller un peu plus vite et à devenir un peu plus forts. Lorsque la collectivité se rallie autour de saines politiques, idées et vision afin de présenter une expérience qui non seulement procure de la prospérité économique inclusive ou fait montre de cohésion sociale, mais qui repousse également les limites de la bonne gérance environnementale au profit des générations futures, je peux affirmer avec confiance qu’une province, une ville, un bénévole ou un athlète agit de manière durable, et montre le meilleur de ce que nous sommes et de qui nous sommes en Ontario.